Quelques
chiffres :
-
1 personne sur 1000 en souffre en France (60 à 80 000 personnes)
-
Maladie du jeune adulte : l’âge moyen du début des symptômes est
30 ans
-
Touche plus particulièrement les femmes (2 femmes/1 homme)
C’est
quoi ?
La
Sclérose en plaques est une maladie auto-immune (déséquilibre du
système immunitaire), c’est-à-dire que le système de défenses
est altéré, ne protège plus des attaques extérieures mais
s’attaque à ses propres cellules. Le diagnostic de la SEP est
particulièrement difficile étant donné que les symptômes varient
énormément d’une personne à l’autre et que la fréquence des
poussées peuvent survenir en quelques jours ou en quelques heures
puis disparaître complètement ou partiellement en quelques
semaines.
Le
symptômes
Comme
expliqué ci-dessus les symptômes varient énormément en fonction
des personnes même s’ils sont souvent associés à des troubles
neurologiques des signes généraux tels que la fatigue extrême et
inhabituelle, troubles de la mémoire et de la concentration,
épisodes dépressifs, troubles locomoteurs dus à une faiblesse
musculaire, troubles de la vue, de l’équilibre, urinaires,
sexuels, etc.
LE
RÔLE DE LA MYÉLINE
Dans
le cas de la SEP, c’est la myéline du système central nerveux qui
est altérée. La myéline est une sorte de membrane biologique (une
gaine) qui protège et isole les neurones en s’enroulant autour de
celles-ci comme le ferait un plastique autour d’un fil électrique
(voir photo).
La
myéline est produite par deux types de cellules dans deux systèmes
nerveux différents : par les cellules de Schwann (dans le système
nerveux périphérique) et par les oligodendrocytes (dans le système
nerveux central).
La
myéline permet de protéger les fibres nerveuses et a pour rôle
principal l’accélération de la vitesse de propagation de l’influx
nerveux transportant l’information le long des neurones. Attaquées
par les lymphocytes, les gaines de myélines sont altérées et la
circulation de l’information est empêchée ou altérée. La
maladie se manifeste par des poussées inflammatoires qui entraînent
la démyélinisation.
Les
traitements actuels :
Il
en existe 3 principaux :
-
Les immunomodulateurs, qui agissent sur la phase inflammatoire de la
maladie.
-
Les immunosuppresseurs, traitements plus agressifs agissant également
sur les formes inflammatoires de la maladie.
-
Injection d’anticorps monoclonal « humanisé » administré
uniquement en milieu hospitalier et seulement en cas avancé de la
maladie.
Les
bienfaits du silicium sur les maladies auto-immunes :
-
Le silicium renforce le système immunitaire et favorise la
production d’anticorps le protégeant ainsi des attaques
extérieures de micro-organismes pathogènes ;
-
Il joue un rôle majeur dans le thymus (un organe qui sert de lieu de
maturation aux lymphocytes T et joue aussi un rôle dans la
protection contre l'auto-immunité) ;
-
Il augmente l’efficacité des enzymes et améliore la communication
cellulaire et sanguine ;
-
Il permet de restaurer une circulation électrique intercellulaire
efficace dans le corps ;
-
Il renforce le système ostéo-articulaire et agit en tant
qu’anti-inflammatoire naturel en permettant de lutter contre les
poussées inflammatoires sans effets secondaires ;
-
Il renforce et protège le système nerveux en lui offrant une
meilleure résistance.
Où
trouver le silicium ?
Le
silicium est surtout présent dans les céréales telles que le riz,
le blé, l'orge, l'avoine, le seigle, l'épeautre et le sarrasin,
surtout complètes puisque contenu dans les enveloppes avec le
magnésium et le phosphore, entre autres. La cuisson avec les algues
augmentent la biodisponibilité du silicium.
On
en trouve également dans les les légumineuses (pois secs,
lentilles, haricots...), les fruits à pectine (pomme, coing, etc.),
les fruits secs (amande, pistache, noix du brésil, noix de cachou,
noix de coco, datte, ...), la laitue, le persil, le navet, le
concombre, l'épinard, etc.
L'ortie
c'est la plante qui contient le plus de silicium. Plus guère
consommée aujourd'hui, on peut la consommer en soupe notamment car
les propriétés alimentaires de cette plante sont vraiment
remarquables. Elle est d'ailleurs très utilisée par les jardiniers
pour ses propriétés phytosanitaires et d'engrais assez inégalées
(purin d'ortie).
L'ortie
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La prêle
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La
prêle est un très bon remède de phytothérapie. Les jeunes pousses
fraîches contiennent le plus de silicium, c'est pourquoi la prêle
séchée présente peu d'intérêt. Pour le jardin, on l'utilisera en
phytosanitaire contre le mildiou par exemple. L'herboriste Alain
Tessier nous fait découvrir la prêle. Regarder la vidéo ici.
"Quasiment
méconnu dans la pratique médicale, biologique et clinique, alors
qu’il fut très étudié au plan scientifique, fondamental et
appliqué, le silicium est le grand oublié parmi les multiples
Éléments Essentiels aux processus biologiques de la vie."
sources :